Voir la ville d'en haut
Cinq points panoramiques
Nous vous proposons ici
cinq manières d’avoir un aperçu de Vratislavie. La première suppose
d’avoir une certaine forme physique. Deux églises proches l’une de l’autre et
situées à côté de la grande Place du Marché (Rynek) le permettent.
La
basilique de Sainte Élisabeth de Hongrie est visible de partout à cause de sa tour
de 91m à laquelle on accède par un escalier aux marches raides en colimaçon. Au
bout d’une ascension de 20 minutes, vous attend une vue
panoramique qui récompense votre effort. On peut admirer la Vieille-Ville avec
son plan en damier typique des villes médiévales polonaises (voir l'histoire) et d’autres quartiers
au-delà du fossé municipal et de l’Oder (dont les îles que vous visiterez plus tard).
La tour est ouverte au public de mai à septembre de 10h à 19h.
Une légende
entoure la tour, celle de la Méchante Femme qui fut enterrée dans le cimetière
voisin. Elle vendait des draps sur la grande Place du Marché et était connue
pour son caractère troublé. Par sa liaison avec un soldat errant et la dilapidation de l’argent elle provoqua le
suicide de son mari. Quand son amant la quitta elle sacrifia toute son énergie
et son âme à la multiplication de sa richesse. Et comme elle n’hésita pas à
employer tous les moyens malhonnêtes son passage à l’au-delà ne se réalisa pas
facilement. Chaque nuit elle se levait de sa tombe et se dirigeait à la Halle
aux draps pour en prendre des mesures. C’est le gardien de la tour qui mit fin à ses
pérégrinations nocturnes en s’emparant de son linceul mortuaire. Personne n’en
sortit gagnant : la Méchante Femme en
tentant d’escalader le mur de la tour afin d’étrangler le gardien tomba et le
lendemain ses restes écrasés furent brûlés après être séparés de la tête que
l’on avait coupée. Le gardien prit tellement peur qu’il tomba malade et mourut.
Vous pouvez visiter l'église qui est consacrée à la
fille du roi de Hongrie, André II, fiancée à 4 ans à Louis. Elle
épousa le landgrave de Thuringe à 14 ans.
Veuve à 20 ans elle dédia sa vie au service des pauvres en entrant dans
l’ordre franciscain. Morte à 24 ans elle fut canonisée par Grégoire IX quatre ans
après et est appelée par Montalembert, son historien, « la seconde sainte Claire
». Un ordre religieux portant son nom est devenu très populaire ici et dans la
région.
La basilique actuelle
date du XIVe
siècle alors que la tour fut achevée à la fin du XVe. Transformée pour le culte protestant au XVIe, l’église devint la
cathédrale luthérienne de la Silésie où les monarques prussiens écoutaient,
lors de leur visite dans cette ville royale, les prêches à partir de la loge
construite en 1743. Victime de plusieurs catastrophes de construction, de
destruction de guerre (de 1806-1807 puis de 1945) et d’incendies dont celui de
1976, elle fut reconstruite à chaque fois. Le dernier incendie détruisit
beaucoup d’objets en bois dont l’orgue de Michael Engler datant de 1761 utilisé
depuis 1965 durant le festival d’oratorios et de cantates Wratislavia Cantans. Récemment reconstruit il a été inauguré le 27 janvier 2022.
Ses rénovations successives
aux XVIe, XVIIe, XIXe et XXe siècles modifièrent son intérieur.
Aujourd’hui elle présente un plan basilical à 9 travées (68 m sur 34m)
dont les piliers supportent les voûtes de croisée d’ogives. La nef
centrale s’élève à 30m et s’ouvre sur le chœur à abside sans déambulatoire avec
une surprenante luminosité grâce aux 3 immenses fenêtres vitrées. Même si la
brique est dans cette aire géographique omniprésente comme matériau de
construction de base (à l'instar d'Albi ou de Sienne), les éléments
sculptés en pierre rehaussent la simplicité apparente et dénudée
avec les corbeaux, consoles et clés de voûte aux motifs floraux et humains
(têtes) et les traceries des fenêtres (armatures). L’église
possédait de nombreuses œuvres artistiques et d’artisanat sculptées
et peintes. Une partie de retables et d’épitaphes en bois fut transférée aux
musées dans la 2e moitié du XIXe siècle, le reste après 1945.
Les stalles du gothique
tardif et les bancs datant de la Renaissance sont encore visibles. Les stalles
à gauche présentent des scènes de l’Ancien Testament (David avouant devant
Nathan le péché commis avec Bethsabée, par exemple) et celles à droite, des
scènes du Nouveau Testament (conversion de la pécheresse lavant avec les larmes
les pieds du Christ, entre autres).
La majorité des
sculptures (autel principal, sacramentaire à gauche avant le chœur,
épitaphes et tombeaux dans les chapelles) rehaussent le décor intérieur. Les
plus remarquables sont les six figures d’albâtre représentant les membres de la
famille Rehdiger auf Striesa dans la chapelle de la nef latérale nord.
L’œuvre de Friedrich
Gross l’Ancien, sculpteur saxon actif à Vratislavie dans la seconde moitié du
XVe siècle (il est aussi l’auteur de la chaire dans l’église de la Madeleine)
constitue la principale attraction touristique. Autre objet intéressant néanmoins,
est le monument funéraire du riche patricien vratislavien, Heinrich
Rybisch (XVIe) dans la nef latérale sud. L’orgueilleux bourgeois se fit
représenter à demi couché sous un baldaquin en marbre avec un livre et une
sphère de signes de zodiaque. De ce côté, entre la chapelle de la famille
von Sauermann et celle des von Heugel, on peut aussi remarquer le
monument du conseiller Caspar Hesseler von Waldau (1589), décoré de bas-reliefs
en albâtre racontant les histoires d’Adam, Eve, Caïn et Abel. A la fin de la
nef nord, vous pouvez voir l’épitaphe du médecin des trois empereurs
(Ferdinand, Maximilien II et Rodolphe II), Johannes Craton von Kraftheim. La
scène du Jugement dernier est un bijou.
Johannes
Craton von Kraftheim naquit en 1519 il étudia à Wittenberg le théologie,
à Padoue, la médecine. Il exerça sa profession à Vratislavie entre 1560 et 1564
puis partit pour Vienne et Prague pour revenir dans sa ville natale avant sa
mort en 1585. Humaniste et ami de Charles de l’Écluse, il était intervenu
auprès de l’empereur Maximilien II qui nomma ce dernier, médecin et
directeur du jardin impérial à Vienne (1573 et 1577). Il laissa des
publications au sujet de la médecine, théologie et morale et laissa une
importante bibliothèque.
Si
vous avez encore envie d’épitaphes, vous pouvez jeter un coup-d’œil sur ceux
des murs extérieurs dont le plus intéressant est celui de la face sud de
la tour. Mort en 1505, Hans Schultz von Wolkowitz fit représenter
l’Annonciation. La scène se déroule dans un intérieur bourgeois. L’artiste y
sculpta un prie-Dieu, une clepsydre, un livre de prière, un récipient en verre
et une écuelle.
A
partir de 1525 et jusqu'en 1945,
l’église sainte Élisabeth est devenu un lieu de culte luthérien. Selon la légende
ce transfert de culte se fit à cause du jeu de dés gagné par le patricien
vratislavien, le trésorier et conseiller impérial Heinrich von Rybisch, conquis
à la Réforme contre le maître du puissant ordre
hospitalier Ordre des Croisés à l’étoile rouge (fondé au XIIIe siècle en
Bohême et dont les grands maîtres étaient au XVIe, archevêques de Prague),
Erhard Scultetus, dans la brasserie de Świdnica située dans le sous-sol de
l’Hôtel de ville.
En
effet cet ordre hospitalier possédait un grand couvent dans la ville et
s’occupait de l’accueil de pauvres, malades, orphelins et voyageurs
démunis. C’est la princesse tchèque Anne, femme d’Henri II le Pieux, qui
après avoir fondé l’hôpital sainte Élisabeth fit venir les moines-chevaliers en
1253 et leur donna l’église voisine de saint Matthias. Les moines servaient
quelques paroisses dans la ville et à la fin du Moyen Age possédaient des biens
importants dont les terres autour de l’abbaye d’Olbin. Cette dernière fut un
enjeu de taille au XVIe siècle et dont la destruction, décidée par les échevins
vratislaviens acquis au luthéranisme, révolta les catholiques. La légende en
fait l’écho de ces tensions religieuses.
En
1529, lors d’une tempête tomba le heaume en bois de la tour sur le cimetière
voisin. Les catholiques déclarèrent qu’il s’agissait de la punition
divine pour les protestants alors que ces derniers disaient que vu l’importance
de dégâts aucune victime, mis à part un chat, n’a pas été observée et que
c’était la preuve d‘une protection divine particulière. Le heaume détruit fut
remplacé, dans sa forme actuelle, dans le style Renaissance.
Pour la description de
l’environnement immédiat voir le début du chapitre suivant (le Rynek).
La
deuxième
église, celle de la Madeleine, propose une vue à partir du Pont des Pénitentes
qui relie les deux tours, situé à 45m du sol.
Le chemin qui y mène est
aussi intéressant que la vue. C’est une option au cas de la fermeture de
la tour précédente et à l’accès plus facile pour les moins sportifs. Construit
en 1459 le pont servit d’estrade aux concerts de musique, point de départ de
feux de Bengale. La nuit du 22 au 23 mars 1887 suite aux feux d’artifice
qui célébraient le 90e anniversaire de la naissance de l’empereur
Guillaume Ier, la tour du nord brûla. Le pont, détruit en 1945, n’a été
reconstruit que tout récemment. L’accès est ouvert de 9h à 21h (printemps, été)
et de 11h à 18h (automne, hiver).
Des légendes
entourent aussi l’endroit qui servait au début à brûler les sorcières et
les prostituées. L’une d’elles évoque le personnage de Thècle devenue sorcière
qui fut condamnée à nettoyer le pont, l’autre évoque la « Cloche du
pécheur ». En 1386, Michael Wilde, maître fondeur, qui avait tué son
apprenti pour ne pas avoir bien surveillé la fusion du métal et s’était dénoncé
devant la justice, demanda que l’on exhaussât son dernier vœux avant sa
décapitation à savoir, faire sonner sa cloche de 11 tonnes qui, finalement,
n’avait pas été abîmée par la maladresse de l’apprenti Stanko. Elle devait
dorénavant sonner à chaque condamnation à mort prononcée dans la ville et
rappeler le péché capital de Michael Wilde.
L’église
date du XIVe siècle et son importance dans la région est due au fait que
l’empereur Charles IV lui offrit en 1365 les reliques de la sainte ainsi qu’une
épine de la couronne de Christ (cf. la Sainte Chapelle à Paris) et un
fragment de la Vraie Croix. Le 25 octobre 1523 y fut célébré le premier
office luthérien par le pasteur Johann Hess. Pour être adaptée au culte protestant on retira en 1524-1525 les
retables et les statues de saints. A la fin du siècle une chaire à prêche et
les fonts baptismaux en pierre y furent installés ainsi que les bancs et
stalles dirigés vers la chaire. Les fresques des parois furent couvertes d’un
épais enduit imitant la pierre taillée.
Le
mur méridional reçut le portail roman de l’abbatiale d’Olbin, détruite à
l’instigation des autorités vratislaviennes en 1546 et les tours, surmontées de
heaumes en cuivre. Le bâtiment ne subit plus d’importantes modifications
jusqu’en 1945 à l’exception d’orgues transformée en 1722-23, d’un heaume
détruit lors d’un incendie en 1887 et les murs intérieurs en sgraffite qui
furent martelés jusqu’à la brique en 1909. L’église brûlée et détruite à
70% suite aux combats de Festung Breslau subit en plus, le 18 mai
1945, une explosion de munitions déposées dans la tour méridionale. Sa
reconstruction entreprise dès 1946 se poursuivit très lentement jusqu’en 1972. Donnée par les autorités communistes au culte polonais-catholique en 1952 lorsque la branche polonaise de l'Église nationale catholique se sépara de l'Église -mère aux États unis pour devenir autocéphale.
Son évêque, l'évêque de Cracovie, Franciszek Hodur, qui avait la citoyenneté "impérialiste", qui avait commencé sa carrière aux États
Unis. A Scranton (1885), où les paroissiens polonais avaient dénoncé les abus de leur curé allemand, avait débuté tout un mouvement au sein de la
Polonia (diaspora polonaise) contre le clergé irlandais et allemand à la fin du
XIXe siècle. Entre 1909 et 1914 les centres de protestations de Chicago et
Buffalo se joignirent à celui de Scranton pour fonder l’Église
nationale polonaise catholique dont le chef devint F.Hodur qui reçut les
insignes épiscopaux de l’archevêque de l’Union d’Utrecht. Son Église
devenait membre de la famille des Églises
vieilles-catholiques (qui rejettent le dogme de l’infaillibilité du pape
proclamée en 1870 et la juridiction universelle de l’évêque de Rome).
La communauté, qui comptait en 1939 100 000
fidèles, fut persécutée et non reconnue par le Pologne d’avant-guerre. Durant
la guerre l’église enregistra des pertes importantes (28% du clergé périt et
l’évêque Josèphe Padewski arrêté par les Allemands) et ses structures furent
presque anéanties. Après la guerre l’Église
tenta de se reconstruire et demanda sa reconnaissance auprès des autorités qui
acceptèrent son enregistrement. Mais la prise du pouvoir par les communistes et
le début de la guerre froide provoquèrent les persécutions de toute opposition.
L’évêque Padewski, rentré de l’exil en 1946 fut arrêté et torturé à la
prison des Services de sûreté de Varsovie où il décéda en 1951. Et c’est suite
aux pressions communistes que l’Église
nationale polonaise catholique se sépara des structures américaines en devenant
« Église
polonaise catholique » autocéphale. Aujourd’hui elle maintient l’unité avec l’Église
nationale catholique polonaise aux États
Unis et Canada.
La communauté vratislavienne n’utilisa
pendant très longtemps que la
sacristie sauvée des destructions. Depuis 1992 les travaux de rénovation et de
conservation sont en cours. C’est
aujourd’hui la cathédrale du culte polonais catholique du diocèse de
Vratislavie.
L’église est de type
basilical, composée de trois nefs et huit travées, fermée à l’Est par un simple
mur et à l’Ouest par deux tours carrées à 5 niveaux. Les portails, gothique à l’ouest,
roman et Renaissance au sud et baroque au nord, marquent les entrées à
l’église. A l’intérieur de nombreuses chapelles possèdent encore quelques
décors sauvegardés des destructions comme chaire à prêcher, épitaphes,
sarcophages et pierres tombales de familles patriciennes et nobles, certains
éléments furent transférés aux musées locaux déjà au XIXe siècle. Le mieux
conservé reste le gothique sacramentaire (édicule situé à droite avant le
chœur). La sacristie au-dessus de laquelle se trouve une bibliothèque, conserve
une statue de la Vierge à l’enfant en bois de Jacob Beinhart. Ce dernier
appartient à une famille de peintres, sculpteurs, menuisiers et orfèvres
originaire de Souabe, installée à Vratislavie à la fin du XVe siècle.
Le
troisième lieu
pour voir la ville d’en haut est la
cathédrale située sur l’ancienne île d’Ostrów Tumski. On accède à la
plateforme de 97 m par l’ascenseur. Les heures d’ouverture sont de juin à
septembre le lundi de 12h à 17h, du mardi au samedi de 10h à 17h et le dimanche
de 14h à 16h. Au même moment on peut visiter les chapelles baroques.
Le
quatrième lieu
est la Tour de mathématiques de
l’Université. Son ancêtre, le Collège des Jésuites fut construit entre 1728
et 1737. L’entrée se situe à l’ouest du bâtiment principal. Devant, sur
le pavement on peut voir une barre en bronze indiquant le méridien 17°
Est, tracé en 1791 (d’abord sur la terrasse en présence d’un gnomon) par
l’ex-jésuite physicien, naturaliste, astronome et professeur du Collège, Anton
Lorenz Jungnitz, fondateur de l’observatoire astronomique. Ses successeurs
corrigèrent l’erreur commise par leur enseignant en le plaçant ailleurs.
La tour fonctionna comme observatoire astronomique jusqu’au milieu du XIXe
siècle. Y travaillèrent Palm Heinrich Ludwig von Boguslawski, le premier à
détecter une comète, puis à observer et calculer les trajectoires
des comètes de Biela, Encke et Halley et Johann
Gottfried Galle, le premier à observer Neptune, il publia une liste de 414
comètes (1894).
Après le transfert
de l’observatoire, la tour servit de
dépôt pour devenir, à la fin du XXe siècle une partie du musée de l’Université.
Les Escaliers impériaux y mènent. Depuis la terrasse située à 42 m,
un panorama s’étend sur l’île Słodowa et la Vieille-Ville. Quatre
statues, réalisées au XVIIIe par Frantz Mangoldt, vous accompagnent dans
l’observation de Vratislavie. Elles représentent les allégories de quatre
sciences.
La tour est ouverte au
public de mai à août, les lundis, mardis et jeudis de 10h à 15h30 et les
vendredis, samedis et dimanches, de 10h à 17h.
Le
cinquième lieu
est le symbole de la modernité de la ville : le Sky Tower. Il s’agit du plus
gratte-ciel à habitation de Pologne (212 m). Achevé en 2014 (adresse : ulica
Powstańców Śląskich 95), il propose la vue panoramique à 200 m sur la ville et
les montagnes de Sudètes (par beau temps et de préférence le matin ou le soir).
On accède au 49e étage en 50 secondes mais la salle n’est
accessible qu’à 20 personnes maximum d’où une attente ou, pour les groupes de
20 personnes, la possibilité de réserver :
Niveau +1 de la galerie marchande
(vente de tickets
et réservation) ou en téléphonant au
71 738 31 00 ou par mail rezerwacje@skytower.pl
La ville vue du fleuve Oder
Les embarcadères
Le
fleuve a créé des îles dont vous trouverez la description plus loin.
La
navigation fluviale a été importante encore dans les années 1980. Des
péniches chargées de charbon de la Haute-Silésie descendaient jusqu’à
Stettin (Szczecin), le port constituait un débouché pour Berlin
avant la Deuxième Guerre mondiale et depuis quelque
temps il retrouve son ancienne fonction grâce au canal Spree-Oder. En revanche,
plus au sud la navigation a quasiment cessé hormis pour les bateaux de touristes. Le gouvernement PiS veut relancer la navigation de péniches en bétonnant (on parle de la "revitalisation" ) le cours d'eau et ce contre l'avis des scientifiques, de toutes les organisations de défense de la nature et des riverains. La catastrophe écologique de l'été 2022 n'a pas eu d'effets sur le projet. Mais les élections du 15 octobre 2023 laissent espérer le changement politique.
Plusieurs
entreprises proposent une excursion sur le fleuve. Elles disposent de
différents points d’embarcation. La plus importante est Żegluga Pasażerska (navigation des passagers) qui propose son site
en plusieurs langues en possède 5 :
-
Przystań Kardynalska - Bulwar
Włostowica, Wyspa (île) Piasek, Ostrów Tumski
-
Przystań Zwierzyniecka - ulica
Wróblewskiego 1, à côté du Most (pont) Zwierzyniecki. On peut y louer un
matériel d’embarcation légère y compris des bateaux à moteur (tél. 883-672-558)
-
Przystań ZOO - Brama (porte japonaise) Japońska
(2e entrée du Jardin zoologique, après le
Terrarium, à côté de la direction)
-
Przystań Hala Targowa - Bulwar X.
Dunikowskiego (à côté de la Halle du marché)
-
Przystań Cypel - Wyspa Słodowa (cap de
l’Ile au malt)
D’autres
petites entreprises proposent des croisières même nocturnes comme la Żegluga Pasażerska FLIS Adam Rysiew (bulwar Xawerego
Dunikowskiego, tél. mobile 0 501 340 18 et 0 502 030 646
(
le propriétaire parle anglais et allemand). Elle travaille du 1.04 au 15.11 et
son bateau part de l’embarcadère Przystań
Piaskowa (bulwar Dunikowskiego).
Un
« bateau-bus » circule les samedis et dimanches, entre 10h et 20h
ainsi qu’une gondole. Le Turystyczny
Tramwaj Wodny accoste trois embarcadères à partir de la Zatoka Gondoli, ulica Purkyniego 9
(départs toutes les heures à côté du Musée national et le Panorama
Racławicka) : Marina Topacz -
ulica Księcia Witolda et Wyspa Słodowa.
La
Baie de gondoles (Gondelhafen en all.) a été restaurée et ouverte en 2007 par
l’Association Porte vers l’Europe et
la municipalité pour y installer un port de plaisance où l’on peut louer le
petit matériel de navigation. Une passerelle enjambe cette ancienne embouchure
de la fosse communale et fait partie de la jolie promenade le long de la rive
gauche de l’Oder (bulwar Dunikowskiego) où se trouve l’embarcadère de la Halle
du marché.
Des
catamarans vous proposent les services semblables.
- -
le Katamaran Jazz qui part de
l’embarcadère Przystań Uniwersytecka
ulica Księcia Witolda 2 (à côté de la Marina
Topacz) et organise les croisières nocturnes ;
- - le Katamaran Ray (Przystań Turystyczna ulica Grodzka, à
gauche du pont rouge
Piaskowy) est accessible aux handicapés;
- le
Katamaran
KUBA (Przystań Turystyczna),
le propriétaire annonce qu’il peut naviguer par tout
le temps.
Les
quais sont animés dès le beau temps et vous n’avez que l’embarras
du choix, entre vos pieds, vos bras, vos yeux et vos oreilles qui
capteront la langue polonaise des guides et des touristes. De
nombreux cafés, restaurants et brasseries vous proposent de prendre
un encas ou une boisson avec une vue sur la ville.
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